Notre équipe s’est retrouvée le 23 septembre dernier, pour partager une journée placée sous le signe de l’intelligence collective. À partir des premiers résultats du groupe de travail Flow collectif, nous avons exploré les modalités d’émergence d’un haut potentiel d’efficacité en équipe. Les mises en action accompagnées de notre invité le facilitateur Pierre Paris nous ont permis d’expérimenter la prise d’initiative, tout en faisant confiance aux processus (ajustement à l’autre, convergence, émergence). Puis, toujours à l’appui de pratiques corporelles, nous nous sommes questionné.e.s sur les postures managériales aptes à favoriser cette créativité collective. En adéquation avec chaque situation, le manager se fait dirigeant, médiateur, hôte, animateur ou facilitateur… accueillant et exaltant le talent singulier de chacun.

C’est justement du jeu entre l’individuel et le partagé que naît l’intelligence collective. Une dynamique de co-responsabilité, où les identités personnelles se mettent spontanément au service du groupe et de ses projets. Pour notre groupe, cette expérience vient nourrir la boîte à outils que nous souhaitons construire pour un leadership apprenant, inspiré des attitudes associées au design. En écho à ce sujet, suivez notre participation à la journée Design, Recherche, Éthique du 7 octobre consacrée au Design Management dans le cadre de Lille Capitale Mondiale du Design.

L’Exalthon annuel est aussi l’occasion de faire le point sur les thèses en cours, et de partager les actualités de publication du laboratoire. Cette année, nous avons en particulier discuté autour de :

– Design et traduction : explorer les paramètres génératifs du brief (L. Mertz, J. Peneau, D. Reunkrilerk, article à paraître dans la revue Appareil) qui s’appuie sur des études de cas fournis par certains partenaires industriels Exalt 

– Design culture: Mapping synergies and variations (E. Berger, D. Reunkrilerk, workshop mené à la conférence DRS, août 2020) qui investigue la dimension incarnée de la culture design : par quels processus les designers arrangent-ils les corps, espaces, temps, pour accéder à d’autres manières de comprendre une situation et d’agir ?

En souvenir du plaisir de se retrouver “en vrai”, voici la fresque de synthèse réalisée par Marine Barbaud, facilitatrice graphique, tout au long de la journée.