On discutait ce matin à la H2 University avec l’entrepreneur Thomas Garnier de la nécessaire transition vers des énergies plus “vertes”, essayant de soulever ses pistes, mais aussi ses paradoxes et blocages. De ce riche croisement de points de vue, je retiens quelques noeuds qui résonnent avec notre travail en cours sur les imaginaires de la résilience socio-écologique :
Si les résistances au changement relèvent de la force d’inertie, comment transmettre un déclic ? Puisque l’être humain a besoin d’être valorisé par ses choix (notamment de consommation), comment incarner un plaisir frugal ? La conscience écologique n’est pas binaire, mais une question d’arbitrage et d’équilibre : quelle est la juste échelle pour les initiatives collectives ? Individuellement, quels sont nos curseurs, et dans quel entre-deux pouvons-nous évoluer vers plus de responsabilité ?
La responsabilité est d’abord un sentiment, qui naît de la liberté et de l’indétermination. Elle mène à faire des choix, et c’est en les assumant que notre responsabilité devient effective. Quelques fils à tresser avec ma petite bibliothèque de la semaine :
En attendant de poursuivre la discussion, en particulier sur le rôle et l’impact du design dans ce champ, vous pouvez retrouver la vidéo de ce matin ici.